Le Mulot Des Surfaces fait son retour sur la toile, après un moment d’absence, il est enfin temps de revenir à des choses plus sérieuses, et surtout de parler football. Manchester City recevait le Real Madrid dans la demi-finale retour de la Champions League sous forme de finale avant l’heure, la rencontre idéale pour nous remettre sur les rails. Dans une soirée magique, un peu comme au bois de Boulogne, le jeu a finalement pris le pas sur l’enjeu.

Un match à sens unique !

Je vous passe les compositions d’équipes, nous allons directement à l’essentiel, à savoir la rencontre en elle-même. Les Citizens ont clairement donné une leçon dans tous les compartiments du jeu, que soit tactiquement, techniquement et mentalement, on n’a jamais senti les Anglais en difficulté. Les Merengues ont fait ce qu’ils ont pu avec les armes du moment, trop peu pour espérer un miracle comme l’an dernier avec la remontada. Les années se suivent, mais ne ressemblent pas, surtout en football. Comme dans toutes les rencontres de ce niveau, le premier qui marque prend très souvent l’ascendant, les hommes de Pep Guardiola, après une sublime action, ouvrent le score par Bernardo Silva, l’homme providentiel. À ce moment du match, la question que je me pose, comment les hommes de Carlo Ancelotti vont réagir. Le débat est bien là, tout au long de la rencontre on n’a jamais senti les espagnols en mesure de rivaliser avec leurs hôtes du jour.

Le deuxième but, comme une crucification.

Bernardo Silva, l’homme des grands rendez-vous, va apporter sa touche finale avec son doublé, là aussi l’action et la pression anglaise récompense une domination de tous les instants. Ce joueur tellement sous-côté, pulvérise les ambitions du tenant du titre avant la mi-temps. Les carottes sont quasiment cuites, mais en football tout est possible, encore plus avec le Real Madrid. Comme dans une partouze a double sens, les Madrilènes reviennent avec d’autres intentions, mais le mal est trop profond, l’emprise de City est trop importante, rien n’y fera le Champion en titre sortira sans marquer de but. L’adversité était telle que n’importe quelle équipe aurait subi la même chose, la preuve avec ce score de 4 à 0, une punition pour une formation avec des joueurs cadres en fin de cycle.

L’analyse du Mulot !

Pep Guardiola avait parfaitement préparé sa rencontre, en imposant un pressing permanent et une perte de balle quasiment tout le temps, les Citizens ont dominé de la tête et des épaules ce match. Collectivement pas grand-chose à dire Guardiola n’a fait du Guardiola, pressing, possession, jeu de transition, à chaque action les Madrilènes étaient en danger, Thibault Courtois a bien essayé de retarder l’échéance en écoeurant Halland, mais il y avait une classe d’écart, comme une passation de pouvoir !

Pour conclure cet article, Manchester City ira défier l’Inter Milan en finale au Stade Olympique Atatürk d’Istanbul le 10 juin pour espérer peut-être une première consécration dans cette compétition. Un grand merci à tous ceux qui auront pris le temps de lire cet article, et surtout continuer de nous suivre, car une grande annonce devrait voir le jour prochainement.

 

 

 

 

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